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mardi 14 octobre 2014

C'est un garçon!

Et voilà! Je vous présente mon 2e fils :


Il est déjà magnifique et je l'aime déjà plus que la vie même. Je suis si heureuse d'avoir enfin ce beau bébé en santé qui grandit dans mon ventre. 

Mon échographie de 20 semaines était parfaitement normale, bébé grandit bien, bouge beaucoup et deviendra sûrement un futur master de karaté comme son grand frère, qui a bien hâte de le rencontrer. 

Nous sommes au comble du bonheur. Maintenant, il reste à trouver un prénom, ce qui ne sera pas une mince affaire. J'ai mis à jour ma liste de prénoms potentiels (à droite dans ce blogue). Mais on n'a pas encore eu de coup de coeur. Des idées? On est preneurs :) 

Vivement le 1er mars, qu'on puisse rencontrer cette merveille! 

mardi 7 octobre 2014

Un selfie de mi-grossesse

Parce qu'on est en 2014, à l'ère des médias sociaux, ça prenait bien un selfie de bédaine.

Alors voici mon souvenir de mi-grossesse, à 20 semaines pile.

Bébé pousse pas mal bien, prend pas mal de place. Je commence à le sentir bouger. Magnifiques moments.

Vendredi, on saura si c'est un petit homme ou une petite princesse.


lundi 29 septembre 2014

Cutest video ever

Ce vidéo m'a fait sourire, et, les hormones aidant, m'a aussi arraché quelques larmes. 

En 3 parties, une pour chaque trimestre. 

Mon bébé miracle, moi aussi je t'aime tant, et j'adore te sentir grandir dans mon ventre. 



mercredi 10 septembre 2014

La jalousie

Je l'ai ressentie moi aussi. À voir mes amies, mes collègues, des pures inconnues, tomber enceinte aussi facilement qu'on décide de changer de coupe de cheveux, et tenir dans leurs bras leur beau bébé en santé au bout de 9 mois, sans problèmes, sans embûches, sans déchirure.

C'est humain. Quand on a perdu un bébé, ne pas ressentir cette jalousie relève du domaine de l'impossible. Souffrir du manque de compréhension des autres, du manque de délicatesse des autres mamans ou juste des gens en général, face à notre drame, c'est normal aussi.

Mais la méchanceté? Je ne la comprend pas.

Dans une période plus sombre, quand j'ai été convaincue que jamais plus je ne porterais un bébé au-delà du premier trimestre, quand j'étais certaine que la vie m'enlèverait tous mes bébés, j'ai cherché du soutien. J'ai souffert du tabou qui entoure le deuil périnatal. J'ai entendu plein de gens me dire les platitudes les plus absurdes («Tu en auras d'autres», «C'est le destin», «Il était sûrement mal formé ou handicapé», etc.) et j'ai eu envie de leur cracher au visage. Mon chum n'a pas su me réconforter, il ne comprenait pas. Je ne le blâme pas. Il n'a pas vécu les fausses couches comme moi. Je le comprend maintenant.

Dans cette période plus sombre, j'ai donc trouvé le réconfort ailleurs. En particulier sur internet, par le biais de forums de discussion. Le forum «Nos p'tits anges au paradis» a été d'un grand soutien pour moi, et j'y ai rencontré des femmes merveilleuses qui sont aujourd'hui de bonnes amies. Ces femmes et moi nous comprenons, comme peu de gens peuvent se comprendre. Et à nos brunchs trimestriels au Pacini à Laval, on sait qu'on peut tout se dire. Que personne ne jugera. Que personne ne grimacera si on parle de la façon dont l'une a accouché de son bébé mort-né ou de celle qui a pris la décision d'interrompre sa grossesse à cause d'une trisomie. Que du soutien, que de la compréhension. C'est si précieux.

Je me suis aussi abonnée à des pages Facebook sur le deuil périnatal. Quelques unes. Ce qui fait que mon fil d'actualité est souvent parsemé de posts à la fois tristes et pleins d'espoir. Des histoires de mamans qui se rappellent douloureusement qu'il y a 1 an, leur petit ange les quittait. Ou des histoires de mamans qui vont bientôt accoucher du bébé espoir, celui qui est venu «après». Comme ma petite grenouille #2. Ça peut paraître lourd, de rester abonnée à ces pages. Mais je me sens solidaire de ces femmes. Après tout, je suis tombée enceinte 5 fois, et je n'ai qu'un enfant en vie et un gros gros espoir dans mon ventre.

Et parfois, dans ces posts qui défilent sur mon Facebook, se glisse un truc qui me rend vraiment amère. Une jalousie trop grande. Trop grave. Des femmes qui crient leur douleur de la mauvaise façon. Elles sont jalouses de leurs amies ou de leurs collègues qui sont enceintes. Mais elles vont parfois jusqu'à souhaiter un malheur à ces femmes.

Pourquoi?

Un enfant qui meurt dans le ventre de sa mère ou peu après la naissance, c'est un de trop. Ça ne devrait jamais arriver. Elles le savent, elles l'ont vécu et elles en souffrent. Que leur belle-soeur ou leur collègue perde aussi le sien, qu'est-ce que ça leur apportera? Elles n'auront pas à le rencontrer? À féliciter la nouvelle maman? Elles pourront dire «Tu vois, ça ne m'est pas arrivé qu'à moi, toi non plus tu n'étais pas à l'abri»? Big deal... Il y a moyen de ne pas se confronter à une situation délicate sans souhaiter un tel malheur aux autres, juste parce que la vie leur a enlevé leur propre bonheur.

J'ai encore vu aujourd'hui, des femmes écrire des choses horribles. «Moi j'ai perdu un de mes deux jumeaux, et quand je vois des femmes enceintes de jumeaux, je voudrais qu'elles en perdent un comme moi...» WHAT??!?! La douleur justifie-t-elle de souhaiter la mort d'un autre enfant?!??

Jalouser ces femmes qui ont des enfants, c'est juste normal. Ne pas réussir à être heureuse pour elles, c'est tellement facile à comprendre. Se dire «je voudrais que ce soit moi qui ait le bonheur» c'est juste humain. Se dire «je voudrais que ce soit elle qui ait le malheur» c'est vraiment aberrant et ça ne t'apportera jamais le bonheur. Le nombre d'enfants sur la terre n'est pas fixe, et ce n'est pas parce qu'une autre femme a un enfant que tu n'as pas eu le tien. Son bonheur n'a rien à voir avec ton malheur, et ton malheur n'a rien à voir avec son bonheur.

Je suis triste pour ces femmes qui souffrent et qui cultivent leur souffrance. On ne peut pas guérir quand on pense ainsi. Mais le deuil est long à faire, et chacune ne passe pas par les mêmes étapes. Peut-être que si ma souffrance avait été plus grande, je l'aurais traversée aussi, dans un tréfond très noir de mon âme. Du moins, je ne l'aurais jamais verbalisée sur Facebook! Je leur souhaite de mieux se sentir un jour.

De mon côté, je me suis moi-même sentie un peu mal d'annoncer que ma grossesse allait finalement bien, à des amies qui essaient encore de tomber enceinte, sans succès. Je sais à quel point c'est long, j'ai attendu plus de 2 ans. Mais au fond, je sais que mon bonheur ne leur enlève rien. J'essaie seulement d'être délicate dans la manière dont je leur en parle. Quand ma meilleure amie a commencé à essayer d'avoir son 2e enfant, ça faisait déjà quelques mois que j'essayais d'avoir le mien. Quand son fils est né, j'essayais encore. Je suis allée la voir à l'hôpital pour rencontrer ce petit trésor, le coeur brisé. Bien sûr, j'en ai souffert et j'ai souhaité être à sa place. Mais JAMAIS je n'aurais souhaité qu'elle soit à la mienne!!! Ni personne d'autre d'ailleurs.

Peut-être que certaines de ces femmes liront ce billet sur mon blogue. Elles diront que je ne comprend pas. C'est vrai. Je compatis à votre souffrance, mais je ne comprends pas votre haine. Je peux seulement vous dire, avec certitude, qu'elle ne vous apportera jamais rien de bon, pas le moindre soulagement. Et oui, la vie est injuste. Elle m'a pris 3 bébés, elle a pris les vôtres aussi, et rien ne justifiait ça. Ce n'est pas une raison pour souhaiter injustement du mal aux autres.


jeudi 28 août 2014

Dépistage prénatal : résultats

Alors voilà, encore des bonnes nouvelles... ça arrête pu de bien aller! On ne s'en plaindra pas, après plus de 2 ans d'attente... Aujourd'hui je me suis permis d'appeler au bureau de mon gynécologue pour savoir s'ils avaient reçu les résultats de mon dépistage prénatal, passé lundi dernier, le 18 août. Évidemment, on avait déjà su «on the spot» que l'échographie était belle, que Grenouille #2 avait tous ses morceaux et que la clarté nucale était de 1,2 mm, donc très petite. Mais il fallait attendre une semaine pour connaître les risques de trisomie 21, 18 et 13. C'est le principe du prénatest, dépister le risque de ces maladies. Quand le risque est supérieur à 1/100, on procède à une amniocentèse pour avoir un diagnostic précis. Plusieurs de mes amies mamanges ont vécu cet enfer, d'apprendre à 12 ou à 20 semaines que leur bébé avait de hauts risques de trisomie 21, souvent associé également à des malformations cardiaques, et ont subi l'effroyable douleur d'une interruption médicale de grossesse. C'est une horreur que je n'ose même pas imaginer, et j'ai énormément de compassion pour elles.

Heureusement, le bonheur a décidé de rester dans nos vies, cette fois-ci. Maintenant dans ma 14e semaine de grossesse, avec un bon début de bédaine bien apparent, ce matin la secrétaire de mon médecin m'a dit la phrase que je voulais entendre : «Tout est beau Madame.»

Tout est beau. Mon bébé est beau. Les résultats sont beaux. La vie est belle.

Suite aux examens passés, aux prises de sang et à l'échographie, le risque que mon bébé soit atteint de la trisomie 21 est de 1/8799. Pour la trisomie 13 et 18, le risque est de 1/20 000. On peut dire qu'on a de bonnes chances d'avoir une petite grenouille en bonne santé.

On commence à y croire pour vrai, là.

«Le bonheur, en partant, a dit qu'il reviendrait.» - Jacques Prévert



lundi 18 août 2014

12 semaines et 1 jour

Et voilà! Le premier trimestre est terminé, et avec la fin de ce trimestre vient l'échographie de la clarté nucale, la plus belle (selon moi) car le bébé mesure environ 12 cm, alors on peut le voir au complet dans le moniteur du radiologiste.

Ce matin, j'ai eu la chance de me rendre chez Fertylis où j'ai passé cette échographie, d'entendre le médecin me dire que tout allait bien, que mon bébé était bien formé, qu'il avait bien 2 bras, 2 jambes, une tête et une petite bédaine ronde de foetus tout rebondi. La clarté nucale était parfaite (1,2 mm, ce qui est très mince) alors ça augure bien pour les résultats du test du dépistage prénatal.

Alors je vous présente officiellement Grenouille #2 :


Le doc s'est plaint à maintes reprises que Grenouille était tannant(e) car il se plaçait tout croche, la face vers le bas, de sorte qu'on ne voyait à peu près rien. En effet, je n'ai eu droit qu'à 2 clichés très flous, alors qu'à Damien j'avais eu de nombreuses photos très claires. Qu'à cela ne tienne, le doc a été très patient et a passé près d'une demi-heure à chercher toutes les mesures nécessaires aux tests de dépistage. Ça nous a permis de le voir plus longtemps ;) 

Il (ou elle) a quand même joué au cachottier, de sorte qu'on n'a pas pu avoir ne serait-ce qu'une petite idée du sexe de ce bébé à venir. Pour Damien, on avait su, dès la 12ème semaine, que nous avions 80% de chances d'avoir un petit homme. Cette fois-ci, la surprise est reportée à dans 2 mois, à la prochaine échographie, celle de 20 semaines. 


Alors voilà, maman se porte beaucoup mieux, les nausées sont limitées au matin et il suffit de me coucher tôt pour survivre à mes journées avec le sourire ;) Damien trouve ça bin bizarre que je me couche avant lui presque chaque soir mais bon, faut ce qui faut! 

Sur cette merveilleuse nouvelle, je vous laisse et j'ai bien hâte de vous présenter ma petite Grenouille quelque part entre le 26 février et le 1er mars 2015. 

Annick 
xx



mardi 12 août 2014

Une grossesse évolutive!

Ce matin, j'ai eu l'immense chance d'entendre très clairement le cœur de ma petite grenouille. La plus belle musique du monde.

Mon gyneco a été super rassurant. C'est lui qui m'a suivie il y a 5 ans pour ma grossesse de Damien et je suis si contente de l'avoir encore. En commençant l'examen, il m'a dit que mon utérus était gros pour le stade de ma grossesse, ce qui était très bon signe, car si la grossesse n'avait pas été évolutive, l'utérus aurait cessé de grossir. Ensuite, il a voulu me prévenir que c'était très possible qu'on n'entende pas le cœur, c'est normal, je ne suis qu'à 11 semaines et quelques jours (dans ma 12e SA). J'ai dit que je comprenais mais que j'espérais VRAIMENT l'entendre. Il comprenait. Il a démontré toute la compréhension que je n'ai pas eue de la part des autres médecins à qui j'ai parlé de mes fausses couches. Ça faisait tellement du bien.

Il a sorti le Doppler et a dit «Je vous préviens, ça se peut que je cherche longtemps.» Il a mis le gel et a déposé le Doppler sur mon ventre, et ça n'a même pas pris une seconde qu'on a entendu très clairement le cœur de ma petite grenouille battre. Il m'a fait un sourire surpris, il ne s'attendait vraiment pas à le trouver si vite. Je retenais encore mon souffle ; j'ai demandé s'il battait au bon rythme, il a dit «Oui, tout est parfait. Votre bébé est bien accroché, à ce stade, avec un battement comme ça à presque 12 semaines, les risques de fausse couche sont pratiquement inexistants.» My god. J'ai presque fondu en larmes de soulagement.

Merci la vie.