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vendredi 23 novembre 2012

Un cadeau de fête?

Le 8 décembre, c'est la fête de mon amoureux. Il aura 30 ans. Je lui organise un méga surprise-party avec plein d'amis et de membres de la famille! On se met tous ensembles pour lui acheter un cadeau dont il rêve depuis des lustres : un saut en parachute! Il ne s'en attend pas du tout. J'ai tellement hâte de voir sa face.

Et là je me questionne. Admettons que les tests d'ovulation, ça marche. Admettons que cette fois-ci, c'est la bonne, et que je sois enceinte. Si c'est le cas, je l'apprendrai autour du 2 décembre.

La question existentielle est : suis-je capable de ne pas le dire à mon amoureux (et donc, par conséquent, à personne, car ce serait vraiment irrespectueux de le dire à quelqu'un d'autre avant lui) pendant 6 jours? De garder ça pour moi toute seule pendant près d'une semaine? Pour pouvoir faire une magnifique surprise à mon chum et lui apprendre, pour sa fête, devant tout le monde, qu'il sera papa pour la deuxième fois?

Il me semble que le coup d'éclat serait génial. La fille de théâtre en moi se meurt de le faire. Je patenterais une mise en scène de malade. J'adorerais le voir, le souffle coupé, ému, devant tout le monde. Si heureux. Car Kevin est le meilleur papa du monde, il vit pour avoir des enfants.

Mais j'ai peur de ne pas être capable de garder le secret. Je suis vraiment moche là-dedans.

Bref, je psychote pour absolument rien, car je ne sais pas encore si je suis enceinte. Mais si c'est le cas, avouez que ce serait génial, non? :)


mercredi 21 novembre 2012

Jour 20

Alors ça a bien fonctionné les tests d'ovulation. Ce qui m'a permis de constater que j'estimais très mal mon cycle et ma période d'ovu. Je me fiais à une application sur iPhone qui me laissait croire que ma période de fertilité débutait autour des J11 et J12, pour se terminer le J14. Or, le test de Clearblue m'a indiqué que ma période fertile débutait au J15. J'étais donc fertile du J15 au J17, approximativement.

Je ne vous le fais pas dire : il y a de bonnes chances que ça explique mon insuccès à tomber enceinte depuis les 12 derniers mois :P

Voici à quoi ressemble un test d'ovulation Clearblue (électronique).


Ce joyeux bâtonnet vient avec 7 languettes de tests (on peut donc faire le test 7 jours en ligne) pour bien cibler la période de fertilité. Quand on a pas de montée d'hormones, le petit cercle demeure vide. Quand on a une montée d'hormones, indiquant l'ovulation, on a droit à un bonhomme sourire. Peut-être est-il un peu baveux, l'air de dire « Ouain, ça va swigner dans le lit à soir... ;) » sait-on jamais. L'intelligence artificielle, ça ne s'applique pas uniquement aux téléphones.

Bref, d'ici 10 jours, je devrais être fixée sur la réussite ou l'échec de mon douzième mois de tentative de procréation. Dit de même, ça sonne à la fois beaucoup trop technique et beaucoup trop défaitiste. Ce n'est pourtant pas mon état d'esprit actuel. Je suis plutôt confiante.

J'en profite pour faire une mise à jour : en janvier dernier, j'avais fait un billet sur des applications iPhone intéressantes pour les mamans enceintes. J'y apporte d'abord un bémol : l'application Pink Pad est celle qui m'a induite en erreur sur ma période d'ovulation. Ça ne veut pas dire qu'elle ne soit pas efficace pour d'autres femmes. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas un bon « tracker » pour les règles. Mais la manière dont elle calcule les moyennes des cycles me laisse un peu insatisfaite et pour prévoir votre ovulation, rien de mieux qu'une bonne vieille courbe de température, ou, si vous avez un peu plus de budget, un test d'ovulation (qui se vend environ 40$ en pharmacie pour 6 ou 7 bâtonnets de test.)

Maintenant, un dièse (contraire de bémol, hahaha je me trouve marrante!) : l'application BabyBump vient de se refaire une beauté. C'était déjà ma préférée en ce qui a trait au suivi de grossesse. Elle est précise, disponible en français, conviviale et jolie. Elle vient maintenant d'augmenter encore son efficacité et son esthétique, avec plusieurs nouveaux thèmes. Il y a encore quelques petits bugs, mais il y en a toujours lors de nouvelles mises à jour. Notez que pour bénéficier de toutes les fonctionnalités, vous devez acheter la version Pro, qui coûte 3,99$. Je vous la conseille.

On se donne rendez-vous vendredi prochain, pour découvrir si j'aurai enfin mon cadeau de Noël tant souhaité : un petit frère ou une petite soeur pour mon grand garçon.

Damien, 2 ans et 10 mois

lundi 5 novembre 2012

Je fais partie de la bande

Je fais désormais partie de la bande de celles qui essaient, et qui trouvent le temps long. Celles qui «psychotent» comme disent les françaises sur leurs blogs, à chaque mois en attendant leurs règles. J'ai été exemptée de ce fardeau désagréable lors de mes 2 premières grossesses. Même si l'une d'elles s'est soldée par une fausse couche, il n'en reste pas moins que les deux fois, je suis tombée enceinte ultra-rapidement. On ne parle même pas d'essayer. On parle juste d'arrêter la contraception et d'être enceinte dans l'immédiat. C'était évident que c'était trop beau pour durer.

Évidemment, mes règles sont arrivées ce mois-ci. Avec 3 jours de retard.

En fouillant dans ce blog, je constate que mes essais pour bb2 datent de janvier 2012. Cela fait donc maintenant 11 mois.

Je sais bien que d'autres, beaucoup moins fortunées que moi, essaient pendant des années. Mais tsé, c'est pas parce qui a du monde plus malchanceux que moi dans la vie que je suis obligée d'être constamment ravie. Oui, j'ai eu un beau bébé en santé. Oui, je l'ai eu facilement. N'empêche que j'aurais bien aimé qu'il soit grand frère à 2 ou 3 ans, pas à 4, 5 ou 6 ans.

Damien aura 3 ans dans moins de 2 mois. Pour que mon gars vieillisse, le temps passe abominablement trop vite. Mais pour que je tombe enceinte, alors là, c'est looooooooong. Abominablement trop long.

Je ne pensais pas devoir attendre et je suis contrariée. Oui, je suis bébé gâtée. Je m'assume.

Les filles, on est comme ça. Quand on veut quelque chose, on le veut maintenant. Comme dans la chanson d'Ariane Moffat.


Je vais donc me mettre aux tests d'ovulation. Car visiblement, mon instinct et mes bêtes calculs de jours de mon cycle ne suffisent pas. Il m'aura fallu 11 mois pour m'en rendre compte. 11 fois à me dire que c'est peut-être le bon mois. À surveiller le retard de mes règles (car elles sont souvent en avance ou en retard). Et surtout 11 fois à être vachement déçue. 11 fois à être fâchée contre mes ovules récalcitrants. 



jeudi 4 octobre 2012

Ces rendez-vous manqués

J'ai lu un billet fort remuant sur le site de Yoopa. J'adore ce site web, en passant : yoopa.ca. Excellente source d'information, de divertissements, de chroniques et d'humour, pour tous les parents.

Bref, j'y ai lu cet après-midi une chronique de Mylen Vigneault : « Ces rendez-vous manqués : des histoires de fausses couches. »

Je ne vous la résumerai pas ; je vous conseille d'aller la lire.


L'image provient aussi de leur site. Je la trouvais magique. Un bébé, pas tout à fait formé, qui s'échappe, qui s'en va, dans l'univers, qui nous quitte sans jamais vraiment nous quitter. 

Si vous avez lu mon blogue, ou si vous me connaissez, vous savez que j'ai aussi fait une fausse couche. Le 16 mars 2009. Je me souviens de la date, car c'était la première journée à mon nouvel emploi, celui que j'occupe encore aujourd'hui. 

Je trouve aussi, comme l'auteure de la chronique, que notre système ne consacre pas assez de temps et d'énergie et surtout d'empathie, aux très nombreux parents qui vivent le deuil de perdre un bébé avant sa naissance. 

J'ai passé un test de grossesse au début du mois de mars, et il était positif. C'était une surprise, mais une belle surprise. Mon chum sautait de joie, il allait enfin être papa! J'ai commencé par être sous le choc, puis je suis devenue heureuse. J'ai appelé ma maman, ma soeur, mes amies. Puis j'ai fait des plans. J'ai vu mon avenir, avec ce bébé. 

Puis, le 15 mars au soir, je suis allée au cinéma, voir « Dédé, à travers les brumes ». Un film dur, mais magnifique, sur la vie du chanteur des Colocs. J'ai eu mal au ventre tout le long, mais je ne me suis pas vraiment inquiétée. Dans les livres et les sites web, on disait que les femmes enceintes ont mal au ventre en début de grossesse, car les ligaments s'étirent alors que l'utérus prend forme pour accueillir notre petit trésor. 

En revenant du cinéma, je trouve des traces roses dans mes sous-vêtements. Je commence à m'inquiéter sérieusement. Je lis sur internet. Ce que je lis ne me dit rien de bon. Je me couche. Je ne dors pas. 

Le lendemain matin, je vais travailler, ma première journée à mon nouvel emploi. Je commence à 9h, mais j'arrive à 8h. À 8h30, dans les toilettes (que je ne verrai plus jamais de la même façon, même quand j'y retourne après 3 ans) c'est les chutes niagara, mais rouge sang. Rouge vif mêlé à rouge foncé. Vie mêlée à mort. J'appelle mon médecin, qui tristement me confirme que selon lui, j'ai du perdre mon bébé, surtout si j'ai très mal au ventre. Je pleure un peu, je me ressaisis, met une serviette sanitaire et retourne travailler. 

Je passe ma journée de travail. Je prend une pause pour appeler ma maman et lui annoncer qu'elle ne sera probablement pas grand-maman, finalement... 

Je me sens pas mal seule. 


Je finis ma journée, puis j'appelle mon chum pour lui dire que je vais aller à l’hôpital juste à côté. J'arrive à l'urgence. J'y vois une salle bondée de malades. Une femme est en train de mourir d'une crise d'asthme sur les bancs. Littéralement, mourir là, live, devant plein de monde qui ne peuvent rien y faire. Une amie ou une soeur crie, hurle après le personnel, qui n'est pas là, pour qu'on fasse quelque chose. Vision d'horreur. On est au Québec non? Il ne me semblait pas qu'on mourrait dans les urgences, faute de personnel. 

Je vais voir un infirmier au triage. Je lui dis : « Je suis en train de perdre mon bébé. » Il me dit : « Il y a 36 heures d'attente, ça ne vous sert à rien de rester ici. » Je le regarde. « Je pense que vous n'avez pas compris. Je suis en train de perdre mon bébé. Là, maintenant. Il sort de mon corps, il meurt. » Il me regarde d'un air désolé. « Combien de semaines de grossesse? » Six. Je sais, c'est pas beaucoup, mon bébé ne mesure que la grosseur d'un pois chiche. MAIS IL EST EN TRAIN DE MOURIR PAREIL. 

Il me dit qu'il ne peut rien pour moi, qu'il est vraiment désolé, et d'aller à la polyclinique en face. Je vais à la polyclinique. On me donne un numéro. Vers 8h45 le soir je vois un médecin, qui me fait un examen gyneco. Il dit ne rien percevoir, outre la quantité phénoménale de sang. Me book pour une échographie à l'hôpital le lendemain. Ne peut rien faire de plus. 

J'arrive le soir, je suis en larmes, démolie. Personne ne comprend, sauf mon chum. Il essaie de me consoler, mais il a aussi mal que moi, j'en suis sûre. Mes amis ne comprennent rien. Ce n'est pas leur faute. 

Le lendemain, à l'hôpital, le radiologiste ne voit rien. Mon utérus est complètement vide, comme s'il n'y avait jamais eu de bébé. Je le vois dans sa face : il pense que j'ai imaginé ma grossesse. Je peux vous montrer les 3 tests positifs qui prouvent le contraire. Mais au fond, tout le monde s'en fout. Le bon côté : je n'ai pas besoin de curetage. Un stress de moins. 

Commence la longue période de platitudes ultimes « Tu en auras un autre. » « Il était probablement mal formé. » « 20% des femmes ont des fausses couches, c'est normal.» « Arrête de t'en faire. » « Ce n'était pas le bon bébé au bon moment. »

Toutes plus pénibles les unes que les autres. Le monde pense qu'on ne mérite pas de faire un deuil quand on perd un foetus, parce qu'il n'était pas encore né. Pire, le monde se permettent de juger qu'à 6 semaines de grossesse, c'est presque comme s'il n'avait jamais existé (car à 4 semaines ce sont les règles) alors on est pas justifiées d'avoir mal ou de souffrir, comme les mères qui perdent un bébé à 20 semaines de grossesse. 

Je peux concevoir que c'est plus difficile de perdre un bébé à 5 mois de grossesse, c'est certain. Mais ça ne veut pas dire que je n'avais pas un plan, que je n'avais pas déjà un avenir pour ce bébé, pour ma famille, que je ne l'aimais pas déjà. Ça ne veut pas dire que j'ai moins de peine. 

Je n'ai pas pu le voir. Je n'ai pas pu lui dire au revoir, l'enterrer. Il est mort dans les putain de toilettes de mon boulot. Sans aucun soin médical, ni pour lui ni pour moi. Quelle injustice. 

Quand je suis retombée enceinte, j'ai demandé à être suivie plus tôt par l'obstétricien car j'avais déjà perdu un bébé. On m'a répondu que si je n'avais pas fait au moins 3 fausses couches, ce n'était pas justifié. Quelle connerie. On attend de faire vivre 3 deuils à un couple, avant de s'assurer que la maman sera suivie convenablement. Sinon, pas de rendez-vous chez le médecin avant la 12e semaine. Quelle insensibilité. 

Heureusement pour moi, ma 2e grossesse s'est bien passée, et mon trésor, mon soleil, mon Damien est né le 13 janvier 2010. Mais quand je retomberai enceinte, j'aurai toujours peur de revivre cette froide insensibilité de notre système de santé, cet insupportable moment, où un membre du personnel de santé est capable de vous annoncer la mort de votre bébé, la chair de votre chair, sur le même ton qu'on vous dirait que votre billet de 6-49 est non-gagnant. 


mercredi 3 octobre 2012

Ma montée de lait : les AVAC et tout le reste

Ça mange quoi en hiver, un AVAC? C'est un accouchement vaginal après césarienne.

Introduction et raison de ma montée de lait : De nos jours, les mamans, on se fait tellement juger. Sur tout. Sur chaque mot, chaque geste, chaque biberon, T-O-U-T. C'est tellement épuisant.

Si on mange trop pendant la grossesse on exagère, si on ne mange pas assez on ne pense pas au bébé. Si on boit un verre de vin on est une future mère indigne, si on n'en boit pas on est une puritaine qui exagère et qui prend tout à la lettre. Si on mange ce qu'on veut on ne fait pas attention, si on évite la viande rouge, les fromages au lait cru et les sushis on est des maniaques. Si on accouche naturellement mais avec une épidurale on est des petites natures, si on ne la prend pas on est masochistes ou hippies. Si on accouche naturellement un cas de siège on met le bébé en danger, si on a une césarienne on n'est pas une vraie femme comme dans le temps. Si on allaite c'est bien mais pas en public! Si on n'allaite pas, on ne fait pas ce qu'il y a de mieux pour nos enfants. Si on allaite 2 mois c'est pas assez, si on allaite 18 mois c'est vraiment trop et malsain! Si on leur donne de la purée achetée on est paresseuses et c'est mauvais pour leur santé, mais si on fait nos purées maison on passe pour des «Bobos» prétentieuses et «péteuses de broue». Si nos enfants sont propres à 2 ans c'est vraiment trop tôt, on a sûrement scrapé leur estime de soi en les forçant, mais si nos enfants ont encore des couches à 3 ans, ils sont sûrement paresseux. Si nos enfants sont sages comme des images on les a sûrement empêchés d'exprimer leur créativité, mais s'ils font les fous et exigent l'attention des adultes ils sont mal élevés. Si on les fait vacciner on contribue à l'épidémie mondiale de cancer et autres maladies en détruisant leur système immunitaire à grands coups de bouteilles de purel, si on ne les fait pas vacciner on est responsable du retour en force de la coqueluche.

Est-ce que j'ai vraiment besoin de continuer? C'est insupportable.

Et vous voulez savoir le pire? C'est quand on reçoit ces reproches de la part de ceux qui n'ont pas d'enfants.

Je voudrais pas être impolie là, mais sérieux, et je me permet de citer Patrick Huard, FERMEZ VOS YEULES.



Quand on sait pas de quoi on parle, on ferme sa yeule.

Et quand on a pas eu de césarienne, on ne dit pas à une maman qu'elle n'a pas «vraiment» accouché, comme les femmes dans le temps, comme les femmes de cro magnon.

Premièrement, les femmes dans le temps, elles avaient une espérance de vie de 35 ans. Calculez-le comme vous voulez, mais c'est clair qu'un cas de siège en accouchement naturel, ça devait tuer une maman sur deux, si ce n'est pas davantage.

Deuxièmement, pour les femmes de cro magnon, ça devait être encore pire. Tout ce qu'elles avaient pour se soigner c'est des plantes pis des shamans. Entre une tisane de framboisier pis une incantation sous une quelconque boucane d'encens de tilleul pour demander au grand esprit des ours de sauver l'enfant (et non pas la mère, évidemment) il devait y avoir un taux de succès assez minime pour ce genre de naissance.

Alors quand une femme ose me dire que moi, qui ai porté mon gars, mon bébé de 9 livres et 15 onces, pendant 39 semaines et demi, et qui l'a mis au monde, qui l'a aimé, qui l'a allaité, nourri, cajolé, consolé, éduqué, élevé, que moi je ne suis pas une vraie mère qui a eu un vrai accouchement... sérieux, FERME TA YEULE. SURTOUT si tu n'as pas eu d'enfant.

Et quand on ne sait pas de quoi on parle, on ne dit pas à la dite maman qu'elle devrait vraiment tenter un AVAC, pour son prochain bébé, parce que tsé, ça lui donnerait l'opportunité de vivre une VRAIE naissance.

Un accouchement, c'est terrifiant. Toutes les mamans le savent. Toutes les mères ont toute mon admiration.

Une césarienne, je m'excuse mais c'est terrifiant aussi. Une anesthésie presque générale, qui en moins de 2 secondes fait disparaître les sensations de 80% de ton corps, c'est surréel et très épeurant. Une coupure de 20 cm dans ton ventre, ta peau et tes muscles, c'est complètement hallucinant.  Ne pas être capable de marcher pendant 1 mois par la suite, c'est très difficile. Mais tsé, c'est pas VRAIMENT un accouchement.


Est-ce qu'on oserait dire à un malade qui a un pacemaker qu'il est pas vraiment malade du coeur, parce que «dans le temps» il serait juste mort pis ça serait plate de même? Je ne crois pas.

Dirait-on aux malades du cancer qu'ils sont faibles car dans le fond, la chimio, c'est pas naturel, pis ils ne devraient pas vivre si on vivait encore «dans le temps»? Je ne crois pas.

Ce sont ces avancements de la médecin qui permettent à l'espérance de vie de monter. Comme la césarienne permet de sauver la vie de millions de bébés et de mamans.

Pourquoi la césarienne est-elle autant stigmatisée?

Je suis d'accord que les femmes qui demandent une césarienne par simple peur de l'accouchement naturel ne devraient pas le faire. Choisir d'avoir un enfant, c'est choisir d'accoucher. Par contre, quand une condition médicale l'exige (par exemple, un bébé de 10 livres en position de siège dans un bassin trop étroit pour lui permettre de passer sans tuer sa mère), je crois qu'on devrait s'informer avant de juger.

Et si la maman a peur de tenter un AVAC, parce qu'elle n'a pas envie de risquer sa vie, de déchirer sa cicatrice de 20 cm sur le ventre et sur ses muscles, qui lui fait encore mal après 3 ans, parce qu'elle a peur de pousser pendant 36h pour finalement entendre un médecin lui dire «Ça ne marchera pas et le bébé est en détresse, on va faire une césarienne d'urgence», parce qu'elle veut mettre toutes les chances dans la survie de son bébé, si à cause de tout ça, elle ne souhaite pas tenter un AVAC, peut-on lui dire qu'elle sera une bonne maman pareil?


vendredi 17 août 2012

Un kyste dermoïde

Ce post n'a rien à voir avec mon désir d'avoir un deuxième enfant ou une future grossesse. Il raconte une aventure que mon conjoint, mon fils et moi avons vécu au printemps 2011. La plus difficile de ma vie.

En décembre 2010, Damien avait alors 11 mois, nous lui avons trouvé une bonne bosse sur la tête. Ça avait l'air d'une prune. On s'est dit qu'il se cognait tout le temps ; rien de plus naturel. On ne s'est pas inquiétés.

Après 2 mois on s'est dit «Coudonc, ça dure combien de temps, une prune?» alors on est allés chez la pédiatre, qui nous a envoyés à Ste-Justine. Déjà, le stress embarque. Avez-vous déjà essayé de faire passer une radiographie à un mousse de 12 mois? Mission impossible. Il a fallu enrouler mon fils dans une serviette, le coincer entre 2 planches de bois et que je le maintienne en position. Déjà, passer un scan, c'est désagréable. Avoir l'impression de traiter son fils comme un animal indiscipliné pour l'empêcher de bouger pendant qu'il hurle, c'est carrément à se trancher les veines.

Mais je n'avais encore rien vu.

La radio n'a pas vraiment été utile. Alors ils nous ont fait passer une échographie cervicale. Là, ils ont vu quelque chose. MAIS ILS NE SAVAIENT PAS CE QUE C'ÉTAIT.

C'est là que le monde arrête de tourner. Quand un radiologue, dans la cinquantaine (donc qui a l'air d'avoir une bonne expérience) du meilleur hôpital pour enfants de la grande région de Montréal, te dit qu'il n'a jamais vu ça de sa carrière, tu CAPOTES. Le tourbillon d'émotions contradictoires est hallucinant : rage de se trouver devant un radiologue incompétent, injustice que ce soit TON enfant qui subisse ça, incompréhension (ça ne peut PAS nous arriver??!?), détresse ultime, tristesse immense, terreur incontrôlable. Et ensuite le mot saute dans ton esprit avec l'agilité d'un olympien triple-médaillé d'or : CANCER. Je suis sûre que c'est un cancer. Un type de cancer encore inconnu. Alors les autres mots déboulent : chimio, radiothérapie, perte de cheveux, système immunitaire déficient, hôpital, traitements, mort... mort? Pour vrai? Un bébé, ça ne peut pas mourir, non?

Je n'ai jamais été aussi malheureuse de ma vie. Ces quelques minutes ont été un calvaire.

Et le radiologue nous quitte en disant «Je vais voir ça avec des collègues, on vous rappelle dans quelques jours.» QUOI? Parce que tu penses que je vais vivre ça pendant quelques jours? Euh, non.

Je me suis effondrée. Kevin me suppliait de me calmer, pour que Damien ne soit pas effrayé. Il n'y a rien qui bouleverse davantage mon fils que sa maman qui pleure ou qui a mal, et ce depuis qu'il est en âge d'exprimer des émotions.

Les quelques minutes où j'ai tenté de reprendre mon calme ont été un coup du destin : elles ont permis que nous soyons encore là quand le radiologue est revenu. Pour nous dire qu'il avait parlé à un collègue, et que lui savait c'était quoi. Alleluia!

Un kyste dermoïde. Pardon? Un kyste dermoïde. Des cellules de peau et/ou de poils, qui ne sont pas à leur place. Au lieu d'être dans la peau, elles sont dans l'os. WTF? Pas en-dessous de l'os, non, DANS l'os. Dans la couche d'os qui recouvre le cerveau de mon bébé. Et comme des cellules de peau, ça se desquame, alors ça grossit, à perpétuité.

Ok, alors on fait quoi?

On opère.

Comment ça on opère? On ne va pas ouvrir le crâne de mon fils? Si.

La deuxième bombe. Opération en neurochirurgie. Le plus vite possible. Rencontre avec le neurochirurgien, chef du service de neuro de Ste-Justine. Super gentil le monsieur. On vous appellera dès qu'on aura une place dans l'horaire. Vous devrez prendre une semaine de congé. (Une semaine? Je prendrai un an s'il faut.)

Ça prend un mois avant de recevoir le-dit appel. Ma patronne, super compréhensive, ne dit pas un mot, si ce n'est pour me faire savoir que toute mon équipe au boulot pense à moi et est avec moi. Le soutien, c'est précieux.

Un dimanche soir, le 27 mars 2011, on entre à Ste-Justine. Maman va dormir là avec Damien. Il n'y a qu'un seul lit, de la place que pour une personne. Ça a du être déchirant pour Kevin de repartir dormir à la maison.  Damien a découvert la salle de jeu de l'hôpital. On lui pose un cathéter. Ça va relativement bien. On rencontre nos compatriotes de chambre.

Damien, la veille de son opération, à Ste-Justine

Le lendemain matin, Kevin était là à 5h. L'opération est prévue pour 13h. Damien doit être à jeûn. Premier combat. Damien a 14 mois : il n'a jamais connu la faim. Il hurle tout l'avant-midi, souffre, crie, pleure, ne comprend pas. Nous devons le consoler, et attendre. En milieu d'avant-midi, il passe une résonance magnétique, pour confirmer le diagnostic (WTF? le jour de l'opération??) Première anesthésie générale, car on ne doit pas bouger pendant 45 minutes pour un scanner. Explique ça à un bébé affamé. Donc premier stress intense. J'ai le droit d'entrer avec mon fils dans la salle de résonance magnétique. Je le surveille. Je pleure. Je ne le lâche pas des yeux. Je me dis que je ne le lâcherai plus jamais des yeux de toute ma vie, après.

Le scan confirme le diagnostic. Damien se réveille. L'anesthésie a un drôle d'effet. Donne l'impression qu'il a bu de l'alcool. Damien rit en se réveillant, est incapable de coordonner ses mouvements. On réussit à trouver ça drôle. Le stress, peut-être. Papy et Mamie sont là, avec nous.

Réveil après la première anesthésie
Puis, on entre au bloc opératoire. Damien a fini par s'endormir d'épuisement à force d'avoir hurlé sa faim et sa douleur tout l'avant-midi. Dans les bras de papa. Un infirmier vient le chercher. On le dépose sur le lit roulant. Avec l'impression de perdre une partie de notre coeur. La peur, non, la terreur, de le voir sortir de la pièce en se disant que c'est possible, qu'il n'en ressorte pas, s'il y a des complications à l'opération... il n'y a pas de mot pour décrire ce sentiment d'impuissance et de perte. Je me suis effondrée sur une chaise, dans cette petite salle d'attente minable aux murs jaunis, avec tous ces autres parents qui vivaient quelque chose de semblable. Je me suis endormie. Probablement parce que mon corps n'arrivait plus à suivre mes émotions.

2h plus tard, le médecin est venu nous dire que c'était terminé, que tout avait bien été. Que nous allions voir notre fils dans 15 minutes. Quand il est arrivé, sur son lit roulant, poussé par un infirmier jovial et souriant, ça a été le plus beau moment de ma vie. Il avait sa petite jaquette jaune, son ourson dans la bouche, des petits yeux fatigués et un sourire... le plus beau des sourires. Le soleil en personne. Je ne fais que l'écrire et je frissonne, les larmes aux yeux. Le plus beau moment de ma vie. Plus encore que sa naissance. J'avais tellement eu peur de le perdre...

Mon bébé, fiévreux mais sans danger, se repose après l'opération.

Damien s'est rétabli comme un champion. Il est sorti de l'hôpital le lendemain midi. Papy est venu nous chercher, car papa travaillait. Maman a pris la semaine de congé. Plus tard, les analyses ont démontré que le kyste était bénin, aucune cellule cancéreuse n'avait attaqué mon trésor. C'est à partir de ce moment que j'ai toujours appelé Damien mon trésor. Parce que c'est ce que j'ai de plus précieux au monde, et que j'ai eu si peur qu'on me l'enlève.

Le lendemain matin de l'opération
La cicatrice
Mai 2011, mon trésor est guéri.
Aimez vos enfants comme si chaque jour était un cadeau du ciel. Profitez de chaque minute comme si c'était la dernière. Le temps que nous passons avec eux ne nous est que prêté.

Damien, je t'aime plus que la vie même.

Maman xxxxxxxxx

jeudi 16 août 2012

L'aventure, ou comment on fait les bébés

Aux mamans, aux futures mamans, à celles qui essaient de devenir mamans : avez-vous des trucs pour trouver votre ovulation? Utilisez-vous des courbes de température comme celle de Mamanandco? Utilisez-vous des applications sur votre iPhone ou Android pour cibler votre période de fertilité? Ou vous laissez-vous guider par vos «feelings»?

De mon côté, j'ai un peu testé tout ça. Pour ma première grossesse, qui s'est transformée en fausse couche, c'était un peu un bébé-surprise. J'avais arrêté le condom, en me disant que «Si ça avait pris 5 ans à ma mère pour tomber enceinte, ça m'en prendrait bien 10 à moi!» quelle connerie... je suis tombée enceinte le premier mois. Celui où je venais de me trouver une nouvelle job. Stress, questionnements, insomnie = fausse couche. J'ai perdu mon bébé le matin même de mon embauche. Perdre un bébé, c'est déjà abominable. Perdre un bébé dans les toilettes de sa job, en cachette, en devant s'empêcher de pleurer, sans son conjoint, sans son médecin, et n'osant pas s'en aller à la maison parce que, bordel, c'est notre première journée! C'est plutôt pénible. Heureusement pour moi, bébé est parti vite, sans soucis, je n'ai pas eu besoin de curetage, et à part un «rush» d'hormones épouvantable qui a duré 12 jours, je n'ai pas eu trop de problèmes. J'ai pleuré ma vie en rentrant le soir à la maison, mais ma famille et mon copain étaient là pour moi.

Après ça, plus question d'attendre des mois, que ma situation soit stable avec mon emploi. Non, non, non. Une femme enceinte, c'est déjà instable. Une femme qui vient de faire une fausse couche, c'est une montagne d'hormones à «high». Mon corps croyait encore que j'étais enceinte, et mon cerveau avait beaucoup de misère à assimiler le contraire. J'ai développé une phobie des fausses couches. Je me suis imaginé le pire : les fausses couches à répétition, incapacité de garder un bébé, grossesses extra-utérines, mort intra-utérine, etc. J'avais tellement peur de ne plus jamais être capable de porter un bébé à terme. Et j'en voulais un TOUT DE SUITE.

Alors j'ai calculé ma courbe d'ovulation. Et dès que la période de fertilité s'est pointée, je me suis mise au travail. Mon copain était plus ou moins d'accord. Il trouvait qu'on aurait du attendre quelques mois. Après tout, lui aussi, il vivait un deuil. Une fausse couche, ce n'est pas le deuil d'un feotus. C'est le deuil d'un futur. De la vie de famille qu'on s'était imaginé la seconde où on a vu le petit « + » bleu sur le test en plastique. Kevin vivait ça différemment de moi. Moi, je voulais mon bébé. J'étais persuadée, dans une belle naïveté teintée d'hormones et de larmes, que mon bébé allait revenir, que l'âme de mon bébé serait la même que celui que j'avais porté et perdu, car je l'avais tellement aimé. Je l'avais déjà appelé Damien. Et quand je suis retombée enceinte, j'ai choisi à nouveau le même prénom.

Bref, 3 semaines après la fausse couche, ovulation. 10 jours plus tard : test positif. Kevin n'y croyait même pas. Il n'a presque pas eu de réaction quand je le lui ai annoncé. Ça m'avait vexée.

Cette grossesse s'est bien passée, et le 13 janvier 2010, mon fils, le plus beau miracle du monde, a vu le jour par césarienne, à l'hôpital de la Cité de la Santé à Laval.

Damien (1 mois) et maman - mars 2010

Je voulais attendre qu'il ait 2-3 ans avant de lui faire un petit frère ou une petite soeur. En janvier, nous avons retenté l'expérience. Mais maintenant, j'avais un iPhone! J'ai downloadé tout ce qui se faisait comme application de suivi de grossesse. J'ai obtenu la durée moyenne des mes cycles, évalué ma période de fertilité, etc. Et cette fois-ci, après 4 mois d'essai, toujours rien, sinon une amère déception à chaque début de règles. J'en suis restée un peu perplexe. Ça avait été si facile, les autres fois! Vous me direz : «Il y a des couples qui attendent parfois des années avant de pouvoir concevoir.» C'est vrai. Mais les 2 fois précédentes, ça avait marché du premier coup. L'humain est ainsi fait qu'il s'habitue rapidement à la facilité. J'étais contrariée.

Puis, sur un coup de tête, nous avons décidé d'acheter une maison. Changement de plans. Alors j'ai pris une pause-condom. Je ne voulais pas de bébé dans mon ventre pour un déménagement qui allait être éprouvant pour moi mais aussi pour Damien.

Maintenant, 2 mois après le déménagement, nous venons de reprendre les essais. Encore une fois, premier mois sans succès. Mais cette fois-ci, j'ai plus ou moins envie de faire une courbe d'ovulation ou de cibler ma période de fertilité. J'aurais plutôt tendance à laisser aller les choses d'elles-mêmes. Ne pas essayer de provoquer les choses. Ne pas angoisser. Ne pas m'en faire. Même si j'ai bien hâte, non : terriblement hâte, de tenir à nouveau un petit être si précieux dans mes bras, de le nourrir, l'allaiter, veiller sur lui ou elle.

J'aime à croire que la vie est bien faite, et qu'elle m'offrira cette petite grenouille pour bientôt, parce que c'est le bon moment, parce que mon bonheur serait complet.


lundi 13 août 2012

Retour aux essais!

Ouf! Mon dernier post date de février... nous avons assisté ici à une «légère» interruption de nos essais pour un bébé. Pourquoi? Parce que je n'avais pas envie de déménager enceinte. Et vu l'expérience, je suis bien heureuse d'avoir pris cette décision! Nous n'avions qu'un 5 et demi, je n'arrivais pas à croire à la quantité phénoménale d'objets et de possessions utiles et inutiles dont nous avons pu nous encombrer au fil des ans. Quel bordel! J'ai donné environ 12 boîtes (et des grosses!) aux gens moins fortunés. Vive les sous-sols d'églises. J'ai fait le tri en faisant les boîtes, et quand je les ai défaites dans la nouvelle maison, j'ai encore décidé de donner une autre pleine boîte!

Ce qui m'a amenée à la conclusion que j'espère du fond du coeur que notre maison est la bonne, dans laquelle nous aurons envie de demeurer pour de longues longues longues années. Un autre déménagement, alors que nous avons maintenant 12 pièces à remplir, m'achèverait. Bref, tout ce travail avec un bébé dans mon ventre? Très peu pour moi. Je suis du genre à dormir 20h sur 24 quand je suis enceinte (et je travaille...! lol) D'autant plus que j'ai une crainte (justifiée) des fausses couches, en ayant subi une lors de ma première grossesse. Donc quand je suis enceinte, je minimise les efforts, je mets toutes les chances de mon côté, pour que la petite grenouille s'accroche bien solidement dans mon ventre.

Alors on avait décidé d'attendre à l'automne, ce qui explique l'inactivité de mon blogue. Un blogue de bébé, quand il n'y a pas de bébé... c'est assez inutile :P Maintenant, recommence la course à l'espoir. Je suis du genre impatiente. Je n'ai pas envie d'attendre 8 mois avant d'avoir une autre petite crevette qui grandit dans mon bedon. Je le veux tout de suite mon bébé! :) Je sais, je sais... ça ne marche pas comme ça. C'est en général quand on lâche prise que ça fonctionne. Mais mon coeur n'obéit pas à ma raison dans ce genre de situation.

 Bref, mes règles sont dûes pour demain. Commencera? Commencera pas? Retardera? Retardera pas? Si mes règles arrivent, je débuterai ce nouveau cycle en faisant ma courbe de température.

 Ma liste de prénoms (voir plus bas, à droite) commence à être joliment remplie! Avec toutes ces suggestions, jamais je croirai que Kevin et moi ne réussirons pas à nous entendre sur au moins un prénom! Mais nous avions eu beaucoup de mal à trouver le prénom de Damien. Ce serait plus facile si nous avions une petite fille, cette fois. Mais peu importe... l'important, c'est que nous serons heureux d'être à nouveaux parents, le plus beau métier du monde.

mercredi 29 février 2012

Une maison!!!

Mon copain et moi sommes les heureux propriétaires d'une magnifique maison à La Plaine!!! Nous avons fait une offre samedi passé, elle a été acceptée dimanche soir, l'inspection a été faite lundi soir, et notre financement a été accepté aujourd'hui! Il ne reste qu'à négocier quelques réparations avec le vendeur, et « l'affaire est ketchup » comme on dit! :)))

Notre future propriété a 12 pièces, incluant 3 chambres au premier étage. Au sous-sol il y a une immense salle familiale + une salle de jeux ouverte et 2 autres chambres fermées. Nos amis seront donc nombreux à pouvoir venir fêter chez nous et rester à dormir ;)

En plus d'être équipée d'un air climatisé central, elle est également assortie d'un terrain de 6400 pieds carrés muni d'une piscine de 21 pieds, d'un patio/deck et d'un cabanon de taille respectable. Damien pourra courrir à en perdre haleine, pendant que mon amoureux aura enfin le jardin et les plate-bandes de ses rêves, alors que moi je me ferai dorer au soleil sur mon patio tout en surveillant ma petite famille, un verre de sangria à la main. Le bonheur.

Le lieu idéal pour accueillir un nouveau petit bébé bientôt, nous l'espérons :)

Je vous présente ma superbe et IMMENSE maison :








Je suis si heureuse!!!!!!!!!!!!!


Ma nouvelle maison c'est dans 3 mois et 25 jours

mercredi 1 février 2012

Bola ou clochette de grossesse

Lorsque je serai enceinte, je veux un bola ou une clochette de grossesse. Vous connaissez?

C'est un pendentif dont la chaîne ou le collier est très long, laissant le pendentif à la hauteur du ventre, donc du bébé. Un genre de petit xylophone sur lequel « danse » une petite bille en bougeant est soudé à l’intérieur du bola, créant un son doux et apaisant que le bébé reconnaît. Mieux encore, à sa naissance, si vous continuez de porter le bijou, le son auquel il est habitué lui rapellera celui qu'il entendait quand il était au chaud, dans votre ventre.

Il y en a de très beaux en vente sur internet. J'en avais vu souvent en parcourant les forums de grossesse, quand j'étais enceinte de Damien. La prochaine fois, j'en achèterai un.

Je pourrai passer un test de grossesse dans 10 jours. Je croise les doigts!


samedi 28 janvier 2012

Ma meilleure amie

Ma grande amie, ma presque sœur, est tombée en congé de maternité hier! Elle donnera naissance à la petite Alice le 25 février prochain, si tout se déroule comme prévu. J'ai été la première de notre petit groupe de 3 grandes amies à avoir un enfant, il y a 2 ans. Chantal va maintenant vivre à son tour cette grande aventure. Je suis si heureuse pour elle et j'ai tellement hâte de rencontrer ma petite "nièce" Alice!

Bon, je sais, ce n'est pas ma soeur, alors sa fille ne sera pas ma nièce. Mais de nos jours, on a plus les grandes familles d'antan... moi, quand j'étais jeune, j'avais une bonne quinzaine d'oncles et de tantes. Mon fils? 2 tantes. C'est tout. Alors nos meilleurs amis, que nous voyons pratiquement toutes les semaines, sont devenus "Mononcle Guillaume", "Matante Chantal", "Matante Caro"... Après tout, ils sont comme de la famille eux aussi.

Ma soeur bénéficie tout de même du titre privilégié de "Tatie". Dans le coeur de mon fils, il n'y a qu'une tatie, et il n'y a personne qu'il aime davantage que sa tatie d'amour! (à part moi et mon chum, quand même...)

J'ai très hâte à dans un mois, quand je serai à mon tour "'Matante Annick"! :)

lundi 23 janvier 2012

Deuxième essai

Alors les règles sont terminées. Je commence ma 2ème période de fertilité pour cette phase d'essai de conception d'une petite sœur ou d'un petit frère pour Damien.

J'ai décidé de refaire une courbe de température. Ça avait bien fonctionné pour déterminer l'ovulation après ma fausse couche, il y a 3 ans. L'outil de courbe de température de Mamanandco est vraiment efficace, et gratuit.


Il suffit de prendre sa température à la même heure chaque jour (je le fais avant de sortir du lit) et de la noter, ainsi que ses symptômes (s'il y a lieu). L'application en ligne fait le reste. Évidemment, elle ne peut pas détecter l'ovulation AVANT qu'elle arrive, mais au bout de 2 ou 3 cycles, si vos cycles sont réguliers, vous finirez par savoir à quel jour elle a lieu.

Aussi impatiente que je puisse être, il y a tout de même un bon côté à ne pas avoir été enceinte ce mois-ci : je pourrai boire un petit coup dans 2 semaines pour ma fête! Je franchis le cap de la trentaine le 3 février prochain. Ouf, ça fait mal... mais je suis encore une petite jeunesse dans mon cœur ;)


Pour l'occasion, je retourne dans mon restaurant français de prédilection : le Tire-Bouchon! Situé à Laval, ce chouette resto offre des vins aux prix de la SAQ (ce qui n'est pas négligeable) mais SURTOUT : des tartares de boeuf irrésistibles... mmmmmmm! Vivement ma fête!

Bon lundi à toutes ;)

lundi 16 janvier 2012

Des app intéressantes (pour geeks avertis)

Eh oui, je suis une inconditionnelle du iPhone. J'adore mon iPhone. Je rêve d'avoir un iPad, mais bon, question de priorités, c'est légèrement au-dessus de mes moyens. Quand j'ai le choix entre acheter un meuble ou une semaine dans le sud plutôt qu'un jouet électronique, généralement le choix se fait facilement...

Néanmoins, j'ai mon iPhone depuis l'été dernier, et je n'ai jamais regretté ce choix. D'autant plus que, pour les mamans en devenir ou celles qui sont en essai bb, il existe plein de jolies applications (certaines gratuites, d'autres pas) pour suivre vos règles et planifier la conception, suivre vos courbes d'ovulation, suivre l'évolution de votre grossesse, trouver des noms de bébé, etc.

En voici quelques unes :

Baby Bump Pregnancy Pro

Disponible en français, cette application existe en version gratuite mais pour la version complète il vous faudra débourser 3,99$.

Baby Bump vous permet de suivre votre grossesse au jour le jour, en vous donnant des informations précises sur l'évolution de chaque semaine, le nombre de jours restants à votre grossesse et vous avertir quand vous débutez une nouvelle semaine ou un nouveau trimestre. Vous pouvez également tenir un journal de vos symptômes, enregistrer des rappels pour vos rendez-vous, télécharger des photos de votre bedaine et accéder à un forum en ligne.

Côté technologique, cette application contient également un «Compteur de coups» afin de mesurer l'activité de votre bébé. Dans la même veine, l'application propose également une fonction permettant de mesurer les contractions et leur durée et les intervalles, lorsque vous approchez de la date du terme.

Finalement, Baby Bump propose également des prénoms de bébé, vous permet de noter vos mensurations, votre poids et vous offre aussi la possibilité de partager toutes ces belles choses sur Facebook ou Twitter.

Pour l'avoir téléchargée, je trouve cette application très bien faire. Ma seule critique : les informations semaine par semaines sont limitées, il y a peu de détails et souvent une seule thématique est abordée par semaine. J'en aurais pris plus.

Vous pouvez l'acheter ici



My baby Lite

Je n'ai pas acheté la version complète de cette application, mais je songe à le faire. Ce qui me manquait dans «Baby Bump», je l'ai trouvé dans celle-ci, c'est-à-dire plus d'informations semaine par semaine.

Par contre, My Baby est disponible seulement en anglais.

L'application offre plus ou moins les mêmes possibilités que la précédente, en plus d'un calendrier chinois qui prétend, selon votre âge et la date de conception, vous annoncer si vous attendez un petit garçon ou une petite fille. Pour mon premier bébé, le calendrier était exact. Pour le bébé de ma meilleure amie aussi. Mais tsé. On s'entend qui a seulement une chance sur deux de se tromper... Bref, toujours est-il que la version gratuite n'offre pas de compteur de coups ou d'outil de mesure des contractions. Je ne sais pas si la version complète le permet. À suivre...

Je n'ai pas trouvé cette application sur le web, mais elle est facile à trouver directement sur votre iPhone, via le Apple Store.


iPregnant

iPregnant ressemble beaucoup à Baby Bump et est également disponible en français.

L'application fournit davantage d'informations que Baby Bump dans une optique de suivi semaine après semaine, et permet d'ajouter non seulement votre photo au journal hebdomadaire mais également de voir une photo d'une échographie réalisée en 3D d'un foetus de cet âge, à partir de 10 semaines.

Vous pouvez créer un journal de vos photos de grossesse, et aussi accéder à une communauté en ligne (forums). Un autre module vous permet également de noter les questions que vous voulez poser à votre gynécologue lors de votre prochain rendez-vous, d'ajouter des rappels pour vos rendez-vous à venir ou pour vous rappeler de prendre vos multi-vitamines.

Dans la version complète (que je n'ai pas encore achetée, au coût de 3,99$) vous avez également un module pour créer votre plan de naissance, un autre vous décrivant les essentiels pour nouveaux-nés et un dernier vous aidant à préparer votre valise pour l'hôpital.

La version complète offre également le compteur de coups de pieds, le mesureur de contractions, des suggestions de prénoms de bébé, des thèmes personnalisés, des graphiques pour vos courbes de poids et évidemment, l'absence de publicité.

Vous pouvez l'acheter ici


Pink Pad

Pink Pad vous permet de suivre votre cycle menstruel et de planifier la conception d'un bébé en indiquant clairement les périodes de fertilité. J'ai personnellement utilisé la version gratuite, mais la version complète coûte seulement 1,99$.

Vous pouvez y noter vos règles, vos humeurs, votre poids, votre température basale, vos relations et la présence de ce qu'on appelle communément «spotting» qui a généralement lieu au moment de la nidation, lorsque le blastocyste s'accroche à votre utérus.

Le calendrier vous indique clairement vos périodes de fertilité et le nombre de jour avant l'arrivée prochaine de vos règles. Vous pouvez également programmer des rappels, recevoir des notifications avant vos règles ou vos périodes de fertilités et accéder à des forums en ligne.

Par les mêmes fabriquants que Baby Bump.

Vous pouvez l'acheter ici





Baby Names

Cette application est très utile pour un couple comme le mien, qui arrive très mal à s'entendre sur les prénoms de bébé! Mon copain et moi avons du mal à accorder nos goûts en matière de prénoms, en particulier du côté des garçons. Nous sommes heureusement parvenus à un consensus pour Damien, mon petit homme de 2 ans, mais s'il fallait que mon prochain bébé soit encore un garçon, je sens que ce sera toute une partie de plaisir de trouver un autre prénom masculin qui fasse notre bonheur à tous les deux!

Heureusement, Baby Names est là! Gratuite, cette application permet de zieuter des listes de prénoms (plusieurs milliers) par popularité, par leur origine ou encore simplement par ordre alphabétique. On peut ensuite sélectionner les prénoms qui nous plaisent et conserver ces listes pour référence ultérieure.

Pour chaque prénom, on vous explique en une courte ligne sa provenance ou sa signification.

Par les mêmes fabriquants que iPregnant.

Je n'ai pas trouvé cette application sur le web, mais elle est facile à trouver directement sur votre iPhone, via le Apple Store.

Et voilà! Si j'en trouve des nouvelles, je vous ferai signe plus tard dans le processus!

Pour ce qui est de moi, j'en suis au J26 d'un cycle de 26 jours. Donc, demain soir, si mes règles ne se sont toujours pas manifestées, je serai officiellement en retard. Le test sera pour le lendemain ou surlendemain, mon taux de HCG prenant généralement du temps à se manifester. J'ai appris, par le passé, que ça me coûte trop cher en tests de grossesse si je ne suis pas suffisamment patiente :P

vendredi 13 janvier 2012

2 ans...

Il y a déjà 2 ans que mon bébé ensoleille ma vie. C'est incroyable. Et de regarder derrière moi, en voyant les innombrables moments merveilleux qu'il m'a apportés, ça me donne encore plus envie de lui faire un petit frère ou une petite soeur!


C'est fabuleux de le voir grandir, développer ses réflexes, ses expression, son habileté, son vocabulaire... Il n'y a rien de plus magique que de voir son enfant évoluer. Sauf peut-être de le voir sourire... ;)

Je me sens toujours un peu étrange (tiraillements du ventre, seins lourds, fringales et nausées). Je suis au J22 d'un cycle de 26 jours. Donc on saura bientôt si c'est bel et bien une petite victoire, ou plutôt une fausse alerte.

Demain, mes parents gardent ma petite grenouille chez eux pour le week-end. Ça va lui faire un magnifique week-end de fête! Et moi et mon amoureux allons pouvoir fêter notre 5ème anniversaire... je suis décidément entourée de beaucoup d'amour.

mercredi 11 janvier 2012

Pour le plaisir d'écrire

Parce que j'ai adoré écrire un blog pendant ma dernière grossesse, je me suis dit : «Quelle bonne raison de recommencer!»

Je ne suis pas encore enceinte. Mes règles sont dûes dans 6 jours.

Malgré tout, je suis assez convaincue. J'ai vécu déjà deux débuts de grossesse, je trouve que c'est la même chose. Je suis sûre qu'il y a une cellule qui se divise actuellement dans ma trompe de Fallope gauche (pourquoi la gauche? un feeling.)

Ok je vais commencer par me présenter : Annick, 29 ans et 343 jours. Inutile de dire que je frôle dangereusement la trentaine. Pour nous, les femmes, c'est difficile. Mais je suis surtout la maman du plus adorable des petits garçons (comme toutes les mamans). Damien, ma raison de vivre, mon soleil, mon âme, ma vie.

Je suis tombée enceinte en février 2009, puis j'ai fait une fausse couche à 6 semaines de grossesse. Vous me direz, 6 semaines, c'est tôt, ça ne devait pas être si pire. Erreur. Il n'y a pas de bon moment pour faire une fausse couche. Une fausse couche, ce n'est pas seulement la perte d'un bébé, c'est la perte d'un futur merveilleux, la perte du bonheur qu'on s'était imaginé dès le moment où on a vu la petite barre bleue sur le test positif. Une fausse couche, c'est tout le temps une période de merde à traverser.

Mais je suis passée à travers, parce que beaucoup de gens m'aiment et parce que les regrets ne servent à rien. J'ai eu l'incroyable chance de ne pas avoir besoin de curetage, et je suis retombée enceinte en mai 2009. Le 13 janvier 2010, j'ai donné naissance par césarienne à mon fils, le plus merveilleux des trésors.

Je voulais attendre qu'il ait au moins 2 ans pour lui faire un petit frère ou une petite sœur.

C'est sa fête vendredi cette semaine.

Ne serait-ce pas merveilleux si je découvrais, le jour de sa fête, qu'il deviendra grand frère? :)

J'espère si fort que mon test soit positif. J'ai des tiraillements dans le bas du ventre. Mes seins sont lourds et me démangent. Je dors mal. J'éprouve un besoin incontrôlable de dévorer des pains pitas recouverts d'hummus à l'ail. Ça ne peut vouloir dire qu'une chose.

Ce samedi, je fête 5 ans d'amour et de beaux moments avec mon amoureux. On s'en va au spa Bagni, dans les Laurentides. Mes parents gardent Damien. On soupe dans un merveilleux restaurant de fine cuisine à Ste-Adèle. Un spa. Un tartare de boeuf. Deux trucs que j'attends depuis des mois. Deux trucs interdits aux femmes enceintes.

Je pense que je vais passer mon test de grossesse samedi matin. Juste au cas où ;)